Le 23 Floréal de l’an 9 (13/05/1801), le directeur des octrois de la commune de Beaune, Mandot, envisage de faire construire une maison d’octroi sur le fossé du faubourg du Repos.
Au début du XIXe siècle, des travaux de réparation sont effectués auprès des bureaux d’octroi situés tout autour de la ville (porte de la Liberté, porte de la Fraternité, porte Unité, porte Egalité). En 1815, le bureau d’octroi de la porte Madeleine est rénové : le plancher est refait et une porte vitrée est installée. Six ans plus tard, de vastes travaux de rénovation sont effectués dans la maison d’octroi à la porte St Martin dont la toiture est refaite en 1828.
Au milieu du XIXe siècle, la municipalité projette de faire construire plusieurs bureaux d’octroi. En 1844, des plans sont dressés pour un bâtiment près de la porte Madeleine, prévoyant la démolition de l’ancienne porte Madeleine et le prolongement de la rue.
En 1855, un pavillon d’octroi et un pavillon de gardien sont construits à l’extrémité Est de la rue du Château, en direction de la gare, en raison de l’afflux des voyageurs qui empruntent cette voie pour se rendre en ville. Chacun des deux bâtiments comprend une cave, un vestibule, une cuisine servant de bureau, une grande chambre, un escalier et une chambre mansardée sous les toits.
Simultanément, une maison d’octroi est construite sur le boulevard St Jacques, près de la porte Neuve, face à la rue de l’Hôtel Dieu, en remplacement d’une baraque provisoire. La nouvelle porte est ouverte en 1848 en raison de sa proximité avec les halles qui en fait un des passages les plus fréquentés de la ville.
En 1864, la ville de Beaune est autorisée à installer un bureau d’octroi dans la cour des voyageurs de la gare. L’adjudication des travaux a lieu en juillet 1865 et les travaux sont terminés en octobre.
Une nouvelle maison d’octroi est édifiée dans la rue de Chorey.
En 1875, l’ancien octroi à l’extrémité du faubourg Bretonnière est remplacé par un nouveau bureau. En 1876, on construit un bureau d’octroi au Faubourg Perpreuil sur la route départementale n° 1 (aujourd’hui Route de Verdun).
L’octroi de la route de Seurre est aménagé en 1886.
En 1895, un bureau d’octroi est construit au faubourg de Bouze. En 1908, la ville prend en bail deux maisons au même Faubourg qui servent au bureau d’octroi et au logement du receveur.
En 1907, le bureau d’octroi de la cour de la gare est déplacé pour des raisons d’hygiène, les voyageurs déposant des déchets entre le bâtiment et la cour de l’Hôtel de France. Dans une lettre du 7 juin 1907 adressé au maire de la ville, le propriétaire de l’Hôtel de France explique qu’il est disposé à faire démolir et reconstruire le bureau à ses frais.
Le bureau d’octroi au Faubourg St. Nicolas se tient dans une maison que la ville loue près de la chapelle de l’Oratoire. Les baux sont conclus en 1906, en 1918 et pour la dernière fois en 1921.
En 1910, la municipalité projette d’aménager le bureau d’octroi sur la route de Verdun. A cette occasion, de nouvelles fenêtres sont percées, le plancher est refait et les pièces sont réaménagées.
Au milieu des années 1920, les octrois sont mis hors service. Par conséquent, la ville de Beaune vend les bâtiments. L’ancienne maison d’octroi de la rue de l’Hôtel Dieu est aliénée le 2 avril 1928 pour la somme de 15.000 frs, celle sur la route de Verdun pour la même somme le 21 septembre 1929. Le 11 février 1930, le bureau d’octroi du Faubourg Bretonnière est cédé pour 34.000 frs. Dans la même année, l’ancienne maison d’octroi de la rue des Rôles est vendue aux enchères.
Crédit photo : Archives municipales de Beaune
Archives municipales de Beaune 